A Saint-Christophe, ainsi que dans la plupart des communes de la Vallée d’Aoste (excepté quelques communes de la Vallée du Lys), les première sécoles ont été ouvertes grâce à l’initiative et au soutien financier de curésavisés ou aux rentes de la Confrérie du Saint-Esprit.
Cette ancienne institution n’avait plus de raisons d’être et elle a été supprimée dans presquetoutes les paroisses entre 1750 et 1800. L’an 1768, le 21 novembre, Georges Gay, syndic de la communauté de Saint-Christophe et ses conseillers, par devant le notaire royal A.B. Arbaney, secrétaire, délibèrent d’adresser une requête à Monseigneur Pierre-François De Sales, évêque d’Aoste de 1741 à 1783.
Leur but est d’obtenirla permission de convertir les revenus de la Confrérie du Saint-Esprit enrente. Cette rente va servir à entretenir un maître pour l’instruction de lajeunesse de la paroisse.Le 2 janvier 1769, Monseigneur de Sales accorde aux exposants les requêtes avancées, à condition que le maître soit choisi et approuvé parl’autorité religieuse du lieu et, le 8 janvier 1769, par décret, il supprime la Confrérie du Saint-Esprit de Saint-Christophe.